Dans la descente plus facile le soleil refait son
apparition et nous finissons par apercevoir le refuge au loin, sur un plateau
très verdoyant. Nous arrivons de bonne heure et sommes parmi les premiers
randonneurs. Le dortoir est vide ce qui nous laisse le choix des couchettes
comme d'habitude et je profite du calme pour faire une petite sieste car
aujourd'hui encore l'étape n'était pas très reposante et mes genoux
commencent à être douloureux. Les quelques randonneurs déjà présents
préfèrent le bivouac sur la belle pelouse qui s'offre à eux devant le
refuge. Dans l'après-midi peu à peu le dortoir se remplit et nous serons
nombreux à table ce soir. Le gardien très sympa nous
a servi un excellent repas plus que
copieux, composé d'une entrée, pâtes avec sauté de
porc, fromages. C'était énorme,
nous avions du
mal à terminer, mais heureusement que Jean-Jacques
notre copain est là pour vider les plats.
Au
refuge il est également possible de s'offrir le luxe d'un bon petit déjeuner,
surtout
si vous n'avez plus assez de pain. Il suffit de réserver la veille,
ce que nous avons fait.
Dans la soirée le gardien nous fait une démonstration en
rappelant ses chevaux qui
accourent et rejoignent tous seuls leur enclos pour
la nuit.
Le refuge de Prati a été détruit par un incendie et entièrement
reconstruit.
Il a été rouvert en
l'an 2000 et offre 28 places en dortoir, un réfectoire
assez
spacieux et comme dans les précédents
on peut s'y ravitailler.
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