2e étape
REFUGE D'I PALIRI - ASINAU
Par la variante alpine des Aiguilles de Bavella

 
Jeudi 8 juin : Ce matin certains randonneurs se sont levés à 5h30 pour
immortaliser le lever de soleil sur la mer et la Punta Tafunata di I Paliri
Réveil pour tout le monde à 6 heures et départ 1 heure plus tard.
Nous quittons I Paliri par un sentier sans difficulté jusqu'au col de Bavella que nous  
rejoignons sans se presser en 2 heures. Un peu de ravitaillement à l'épicerie s'impose,
surtout du pain car c'est l'aliment rare et cher qui fait défaut à certains refuges.
Même ici à l'épicerie qui est à proximitée d'une route vous ne trouverez que du pain de mie.
Pour un arrêt à la terrasse du restaurant d'en face il est un peu tôt pour l'apéritif ou un
déjeuner, nous poursuivons donc notre chemin. Aujourd'hui nous avons le choix entre
deux itinéraires pour atteindre Asinau : le tracé officiel du GR, plus facile
mais plus long ou la variante Alpine de Bavella plus courte, plus belle, mais plus sportive.
C'est la 2e que nous allons emprunter. Ici commencent les 1ères difficultés avec des dalles
équipées de chaînes pour faciliter la descente, puis remonter et longer le pied des trois aiguilles.
Les randonneurs sont nombreux durant cette étape. Nous atteignons la crête puis
la Bocca di u Pargulu à 1662 m d'où l'on peut admirer les paysages majestueux tout en côtoyant
ces fameuses tours de Bavella. Il fait beau malgré quelques nuages et nous apercevons toujours
la mer au loin. Il faut hélas quitter ces lieux et entamer la descente. Un chien vient s'intégrer à
notre groupe et nous accompagne un bon bout de chemin. Nous ne tardons pas à atteindre le
croisement  marquant la séparation entre le chemin principal et la variante par les crêtes,
puis le sentier chemine dans la forêt jusqu'au ruisseau d'Asinau qu'il va falloir franchir en
équilibre sur les rochers glissants qui nous permettent de traverser sans se mouiller ou presque !
Eh oui Michel a bien failli se retrouver dans l'eau et en plus avec la caméra,
son bien le plus précieux. Mais heureusement grâce à ses bons réflexes il s'en sort
avec un pied mouillé et une chaussure trempée.
 
 
Après toutes ces émotions il nous reste plus qu'un dénivelé de 200 m pour atteindre le refuge.
A notre arrivée à 15h30 celui-ci est déjà complet. Le gardien nous propose une tente
ou de rejoindre les bergeries en contre bas qui offrent la demi-pension, nous optons pour
la dernière solution. Les bergeries sont aménagées en 2 dortoirs d'une dizaine de couchages,
les douches sont à l'extérieur situées derrière un rocher à l'abri des soi-disant regards, et les
toilettes c'est en pleine nature sans laisser traîner le papier.
Malheureusement le gardien est seul et ne peut nous servir à manger. Heureusement que
nous avons pris la précaution d'emporter du ravitaillement pour 2 à 3 jours. 
Nous déposons nos affaires, puis les plus courageux se risquent sous une douche glacée.
La soirée fraîche ne nous incite pas à dîner à l'extérieur. Nous profitons de l'hospitalité du
gardien avec lequel nous passons une agréable soirée avant de rejoindre nos couchettes.
 
Cette deuxième étape était  un peu plus technique et nous l'avons effectuée en 8h30 avec
différents arrêts et sans se presser, notre priorité étant de ramener de belles images.