Dimanche 18
juin : Une bonne nuit de sommeil, un copieux petit déjeuner, et me
voilà
prête
à affronter
cette étape facile, avant d'attaquer les 4 dernières qui sont
les plus corsées.
Nous ne connaissons pas
le refuge Ciottulu di i Mori, aussi avons
nous prévu d'y passer la
nuit,
si le temps le permet,
mes compagnons ont
l'intention de faire la Paglia Orba le
lendemain
de bonne heure. Nous récupérons
le pain frais que nous avons commandé la veille, saluons le
patron et reprenons
notre route à 8 heures. Il suffit de quelques mètres sur le bitume pour
récupérer le chemin qui démarre dans une forêt de
conifères où règnent les pins Laricio, les
fleurs
comme l'Hélébore, la Pivoine corse, la Digitale et la Grassette sont
également très présentes.
Nous gardons la
même courbe de niveau jusqu'aux
bergeries de Radule et ses
cascades, puis
nous
traversons une passerelle qui nous permet l'accès à la rive
droite du Golo que nous
allons longer un bon moment par une pente
douce.
Tout d'un coup surgit un troupeau de
chèvres accompagné du
berger et d'accompagnateurs,
il s'agit d'une transhumance partie de Galéria en
direction du plateau
du Niolu où les bêtes passeront
l'été.
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