Mercredi 7 juin :
Départ du gîte
d'étape de Conca à 6h45.
Nous traversons le
village encore endormi avant d'atteindre le départ du
sentier.
C'est ici que
débute pour nous le GR20 et la fin pour
ceux qui ont fait la
randonnée
du nord au
sud.
Au début
nous progressons dans le maquis et la chaleur monte
rapidement.
Les lézards sortent
de leur cachette et se faufilent
entre nos pas. Après 1h15
de marche nous arrivons à la Bocca
d'Usciolu altitude 585 m, le passage se fait entre deux rochers d'où l'ont
peut apercevoir les premiers sommets que nous atteindrons dans les prochains
jours. Pour le moment le sentier est très agréable et le dénivelé n'est
pas très importante. Vers 9 heures nous rencontrons les premiers randonneurs
qui terminent le parcours avec enchantement alors que nous, pour le moment
nous pensons à l'arrivée de notre 1ère étape. Nous arrivons au
ruisseau de Punta Pizunta et ses vasques qui incitent à la baignade, mais vu
l'heure matinale, nous ne craquerons pas et continuons notre chemin dans
un véritable jardin botanique. Les premiers nuages font leur apparition sans
trop nous inquiéter lorsque nous arrivons à la Punta Balardia à 1028 m,
sommet en forme de pain de sucre. Nous faisons connaissance avec 3
randonneurs Alsaciens comme nous, et qui ont fait le même choix que nous en
partant du sud. Aprés 3h30 de marche nous atteignons les
ruines des bergeries Capeddu situées à 200 mètres d'une source qui nous permet de faire
le plein en eau et de profiter de ce petit arrêt pour avaler une
ou deux barres de céréales. Un peu plus tard nous gravissons les
premières dalles du GR pour
atteindre la Bocca di u Sordu à 1070 m. C'est le dernier col
de la journée avant le
refuge d'I Paliri. Le ciel devient plus menaçant et quelques gouttes
de pluie nous font accélérer le pas pour atteindre le refuge au
plus vite. Nous nous réjouissons de retrouver cet endroit que nous
avons trouvé idyllique lors de notre passage en l'an 2000. Il faut dire que
nous n'étions plus très nombreux et, à part le chant des oiseaux, il régnait
un silence absolu. Dans la soirée et au petit matin l'on pouvait observer
les mouflons qui
s'approchaient du refuge sans crainte.
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